- Les secousses perdurent…même si à kathmandou elles sont ressenties faiblement. 14 secousses entre 2H du matin et 17H. Les népalais n’ont pas de répit et restent dans l’angoisse.
- Un petit mot de Nathalie, rempli de pensées dédiées à Laurent Avant de commencer ces quelques informations, je tiens réellement à remercier Laurent pour ce qu’il fait et ce qu’il permet. Il a mis sa petite famille à l’abri en France et est resté pour aider au Népal. Et je sais que sa modestie, son dévouement et sa sincérité lui font minimiser son engagement (sans souligner sa prise de risque) pour ce peuple. Je rends grâce à l’âme qui l’habite, ainsi que nous tous.
- 1er point envoyé par Laurent à 3H38 du matin (heure locale au Népal), inutile de préciser que les nuits sont courtes dû au vécu quotidien : D’ailleurs Laurent commence par une phrase d’introduction à la hauteur du vécu : « Quelle nuit de merde. Un sacré paquets de répliques ! ! » Suite à l’appel de Nathalie vers la Croix rouge et un contact local donné hier, Laurent a téléphoné. Résultat de l’appel mots à mots : « J'ai contacté red cross à Gorkha. Broken english. Ils n'ont aucune information et aucun plan pour ravitailler Laprak. Mais ils ont du riz. Il n'a pas su me rediriger vers d'autres gens. J'ai envoyé un sms à Anil et ESF pour donner le contact de Gorkha. Entre népalais ils vont peut-être avancer davantage. »
Nous donnons ce contact aussi à Kishor Gurung (guide d’expédition en pleine ascension de l’Everest lors du séisme) et un volontaire de l’équipe de Nripal, Pemba Kambache. Kishor nous fait un retour de son appel : « by red cross only tripal and blancket, not food ». Ainsi, Kishor nous dit que la croix rouge locale ne fournit que des bâches et couvertures. Malgré des informations différentes en 2 coups de téléphone, il semble possible de récupérer cela pour son village : Runchet. Nathalie et lui échangent sur l’acheminement. Kishor se met en contact très rapidement avec son village et l’affaire semble pouvoir se régler : « my village management community to take some tripal by heli and some tripal manage by poter from Arughat to village ». Entre un hélico qui semble possible et des porteurs, l’acheminement pourrait se faire…reste à voir concrètement !
Nous sommes sûrs que (et annoncé aussi par le 1er Ministre népalais) le Népal a des tonnes de riz en réserve. Si on peut éviter de faire des achats de ce type, ce serait s’épargner des dépenses et s’assurer une bien meilleure gestion des dons pour l’avenir. L'armée en lien avec les ONG (qu’on se tue à appeler) devraient normalement s'en occuper.
Nathalie continue sans relâche sur ce point….car la collaboration avec des grandes ONG spécifiques (des compétences spécifiques + des moyens) peut amener une aide concrète sur le terrain que nous connaissons parfaitement. D’ailleurs aujourd’hui, nous recevons un retour de ESF sur notre collaboration au Népal (contact donné par Coup de pouce notre partenaire), Anil ayant guidé ESF, permis d’échanger avec les populations locales et aidé à déployer leurs compétences au sein de Barpak et Laprak :
Bonsoir Je vous transfère la page de présentation de notre site web. Des nouvelles réconfortantes… Très heureux que le contact ait permis à nos équipes de collaborer pour apporter un peu de réconfort à la population. J’espère vivement que notre collaboration, avec l’antenne de Gap, se prolonge pour la phase de reconstruction. Nous sommes ici très touchés et motivés. Amitiés M. C. Représentant ESF antenne de Gap De : Electriciens sans frontières Envoyé : mercredi 13 mai 2015 15:01 À : c@wanadoo.fr Objet : Urgence Népal : A l'épicentre du séisme Le mail est la copie de l’écran de leur site qui communique sur l’action. On vous invite à la visiter : http://goo.gl/i3B4ta
Donc si vous avez des contacts à l’intérieur des ONG, n’hésitez pas à les partager, cela peut être précieux pour le Népal. L’union fait la force.
Des volontaires de l’équipe de Nripal ont rejoint Laprak. Il a des moyens de transport (jeep/camion qu’il est possible d’utiliser jusquà Baluwa) et peut employer des porteurs pour la partie de plaisir à pieds que constitue l’horreur des sentiers arrachés.
En France :
- Le lycée agricole de Montauban, et plus particulièrement des élèves, ont fait quelques actions de collecte de dons pour nous. Merci !!!!
http://www.lepetitjournal.net/011016-349105-Les-terminales-SAPAT-se-mobilisent-pour-le-Nepal.html
- Mr G.P. est entré en communication avec l’association pour soutenir nos projets de reconstruction. Il estexpert en évaluation industrielle et commerciale pour le compte des assureurs, directeur de travaux bâtiment, économiste de la construction et maitre d’œuvre bâtiment Et bénévole en tant que guide de haute montagne
Voici ces mots que nous prenons car il faut maintenant faire circuler l’information sur la reconstruction.
Son mail après échange téléphonique avec Nathalie :
« Enseigner c’est l’art de répéter Voici quelques éléments simples pour comprendre le parasismique
Principes de base un earthquake ne tue pas les gens directement en revanche • il détruit les maisons et par voie de conséquence les humains qui sont dedans • il crée des landslides qui tuent les humains donc il faut reconstruire parasismique et veiller au respect des règles de construction
une structure parasismique est rigide tout comme une simple boite d’allumette mais si on retire le tiroir de la boite d’allumette sa structure s’effondre car elle a perdu sa rigidité.
la plupart des villages népalais sont constitués de constructions non rigides : 4 murs de briques ou pierres un toit posé dessus, si on les secoue elle s’effritent. En ville on voit des structures 4 piliers une dalle et les étages s’enchainent, entre les dalles il y a un remplissage de briques. C’est une structure type enveloppe de boite d’allumettes Il n’y a pas de triangulation qui rend rigide.
Pour 5% du coût de la construction on a un ouvrage parasismique Il suffit simplement de relier les poutres ou poteaux entre eux selon un principe géométrique de triangles On dit que la construction est triangulée.
Notre civilisation occidentale par ses règles visant à maitriser le risque a développé une ingénierie parasismique extraordinaire. On le voit au Japon où des immeubles de grande hauteur se sortent sans mal d’un earthquake de forte magnitude.
Pour le Népal, pays pauvre, la quasi-totalité des villages ne peuvent pas se payer cette technologie Il faut donc aller chercher le savoir-faire sur place
Si je me rapproche de vous c’est parce que vous avez dans vos connaissances le savoir-faire local.
Reste à organiser tout cela et mettre en place des formations avant que les locaux poussés par la nécessité ne reconstruisent exactement comme avant.
Nous savons aussi que Changer d’architecture pour les populations locales sera un grand changement (que peut-être ils ne sont pas prêts à faire). Un accompagnement sera important pour appréhender le changement. Cela fait des siècles qu’ils construisent ainsi et par manque de connaissance, sont persuadés que la pierre, le béton sont les armes contre un séisme et que le bambou n’est nullement solide et durable. Les enjeux sont là…
Je rappelle les photos des structures nécessaires à développer (et surtout diffuser). Nous savons que ces structures au Népal n’ont absolument pas bougé.
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