1 secousse le 13 juin. 2 secousses le 14 juin.
- Anil n’est pas parti et devrait rejoindre Laprak demain. La vie reprend avec ces difficultés. Chacun a repris le chemin des champs pour les cultures, à savoir que les laprakis descendent 500 à 600 m plus bas sur leur terrain. Chacun a protégé le peu de mobiliers dans les décombres afin de les récupérer pour la reconstruction. - Beaucoup de petites associations arrivent à Laprak avec des achats en toute sorte et pas toujours appropriés, ni en adéquation avec les décisions prises par la communauté il y a quelques temps. - Anil insiste sur un facteur qui prend de l’ampleur et Laurent confirme assister à la même chose sur un autre village habité par une partie de ses guides. Les grosses ONG ont salarié beaucoup de guides, notamment WFP à Laprak. Les salaires vont jusqu’à 80 $/jour. Ainsi, la différenciation attise les jalousies et les querelles. Même certains laprakis sont payés pour rester au village. Ainsi cette mise en place salariale inadaptée amène les laprakis à vouloir être rémunérés pour participer à leurs propres travaux, notamment pour les toilettes. D’autre part, d’anciens voyageurs envoient de l’argent en soutien à un guide et sa famille…cela en fait de même. Ainsi, la solidarité et surtout la participation sont remises en cause dans les communautés avec cet argent faisant tourner la tête à bon nombre.
Nous osons le dire : L’aide non pensée est plus destructrice que porteuse. Aider n’est pas assister ! Nous conseillons à ceux qui ne savent que faire pour aider de trouver une association, y regarder les projets prévus. Si certains recherchent la confiance à travers les noms connus, nous leur conseillons de diriger leurs dons vers des structures comme Electriciens sans frontière, Architectes de l’Urgence, avec qui nous prévoyons la reconstruction.
Quant aux grosses ONG, nous leur conseillons de s’allier avec des structures qui connaissent le terrain et donc savent ce qui se pratique. Les villageois ont pour habitude de participer…aidez-les en achetant le matériel, ils doivent être décideurs des projets, intégrés dans leur propre reconstruction et leur propre développement.
Anil est lui-même très embêté, sans compter le chef du village qui a, en partie, baissé les bras.
En France :
Un grand merci à Michel et son équipe féminine pour l’organisation, aux artistes et à la Mairie de Toulouse.
Nous recherchons des forces vives volontaires, avec une connaissance du terrain sur des sujets très différents.
Photo d’un jeune de Laprak, montrant très clairement ce qui se prépare avec les pluies : des éboulements à venir ! Une photo prise lors du concert : un duo de qualité de musique classique indienne avec Marc INGRAND et Sukhdev PRASAD MISHRA.
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