PROJET KEUR BAMBARA

Un artisanat pour une pouponnière au Sénégal

Ce projet est né d’une rencontre : celle d’une kinésithérapeute toulousaine, Marie-Estelle, avec l’association Humanlaya.

Bien qu’occupée avec son projet, Marie-Estelle s’est investie dans l’association, convaincue de son bien fondé et des moyens par lesquels elle se développe : artisanat et tourisme équitables et solidaires.

Au vue de son aide généreuse, Humanlaya a décidé d’intégrer le projet de Marie-Estelle à part entière dans ses actions humanitaires.

« Je travaille dans un centre de rééducation cardiovasculaire de la banlieue de TOULOUSE.

Je me rends au Sénégal dans la région de Saly M’Bour avec mon mari deux fois par an depuis 1999.

Nous partons à chaque fois les valises chargées de médicaments, de biberons, de tétines et tout ce dont ont besoin nos amis africains.

Mais cela ne suffit pas ! Les besoins vont grandissant du fait de la crise économique qui a déstabilisé la population déjà très pauvre. »

Avec ce projet qui consiste à faire fabriquer par des artisans locaux des produits typiques du Sénégal (broderie, ferronerie, bijoux Touareg, beurre de karité, savon), nous espérons pouvoir faire plus pour eux.

Les bénéfices des ventes serviront dans leur intégralité à :

  • rémunérer de façon solidaire et équitable les artisan
  • augmenter notre aide à la pouponnière de M’BOUR
  • soutenir (suivant les bénéfices restants) certains projets au Népal.

« A chaque séjour, nous nous rendons à la pouponnière « VIVRE ENSEMBLE » à M’BOUR pour discuter avec Madame BURON, la Fondatrice, et porter le fruit de nos collectes en France.

J’ai eu la chance de travailler à la pouponnière un été. J’ai pu constater à quel point tout le personnel s’investit auprès de ces bébés.

Mais les besoins vont crescendo du fait du nombre croissant de bébés recueillis et du prix du lait et des médicaments qui s’envolent. »

La pouponnière

 

Créé en 2002 par une française, Madame BURON, la pouponnière accueille des nouveaux nés âgés de quelques heures à quelques jours. Ces derniers amenés par les pères ou la famille ne peuvent être allaités par la maman décédée ou défaillante.

Ces nouveaux nés se retrouvent alors en grand danger vital car ils ne peuvent bénéficier de nourriture. En effet, une famille pauvre ne peut assumer l’achat de lait en poudre et de biberons.

La pouponnière les prend donc en charge jusqu’à leur un an, date à laquelle l’enfant aura une alimentation normale que sa famille pourra assumer.

Dans 80 % des cas l’enfant réintègrera sa famille à un an mais si l’enfant n’est pas désiré, il restera au sein de la pouponnière jusqu’à ses trois ans puis sera placé dans des familles d’accueil gérées par la pouponnière.

 

La pouponnière ne reçoit aucune aide financière du gouvernement sénégalais. Ce sont nos dons qui lui permettent de fonctionner.

Pour vos dons c'est ICI.

 

 

 

D’autres actions à mener

 Le village de N’GUERIGNY BAMBARA proche de M’BOUR a construit sa propre case de santé (dispensaire). Trois sénégalaises, deux sage femmes et une infirmière oeuvrent jour et nuit bénévolement.